mardi 27 mars 2007
La colline de Byrsa, son musée et les environs.
C’est l’Acropole de la Carthage punique, puis de la Carthage romaine. Sous le protectorat français, une grande cathédrale y est construite ainsi qu’un séminaire pour les Pères Blancs. Le musée de Carthage s’installe par la suite dans les locaux de ce séminaire désaffecté. Bâtiment rénové et adapté à ses nouvelles fonctions, le musée regroupe, conserve et expose les collections d’objets archéologiques provenant du site. Trois grandes périodes sont ainsi retracées : phénico-punique, romano-africaine, arabo-musulmane. La nature des objets varie dépendant des spécificités de chaque époque : poteries, stèles, sarcophages, sculptures, mosaiques, inscriptions, céramiques et menus objets.
Cathedrale Saint-Louis
« Louange à Dieu l'Unique, auquel retournent toutes choses !Nous cédons à perpétuité à Sa Majesté le roi de France un emplacement dans la Malka, suffisant pour élever un monument religieux en l'honneur du roi Louis IX à l'endroit où ce prince est mort1. Nous nous engageons à respecter et à faire respecter ce monument consacré par le roi de France à la mémoire d'un de ses plus illustres aïeux. Salut de la part du serviteur de Dieu, Hussein-Pacha-Bey. Que le Très-Haut lui soit favorable ! Amen.Le 17 de sefer de l'année 1246. Fait au Bardo le 8 août 1830. Au consul général Mathieu de Lesseps »
C'est par ces mots qu'Hussein II Bey donne au consul général de France l'autorisation d'édifier une cathédrale sur le site de l'antique Carthage, de déterminer son emplacement et de prendre tout le terrain nécessaire. Le consul charge son fils Jules de cette mission. Celui-ci, après avoir examiné attentivement les lieux, conclut que la chapelle doit être construite sur la colline de Byrsa, au centre de l'acropole punique, à l'emplacement du temple d'Esculape. Louis-Philippe Ier approuve ce projet. L'architecte choisi le conçoit avec des proportions modestes et une architecture où se mêlent les styles gothique et byzantin. Il réussit, en tout cas, à lui donner l'aspect d'un riche marabout tout en rappelant la chapelle royale de Dreux. Une croix, la seule debout à cette date en Tunisie, surmontait l'édifice2. Des descendants des familles de croisés, compagnons du souverain, participent à son financement.
Édifiée entre 1884 et 1890, sous le protectorat français, elle devient primatiale d'Afrique lorsque le titre de primat d'Afrique est restauré au profit du cardinal Lavigerie, titulaire des archidiocèses d'Alger et de Carthage unis en sa personne. Le bâtiment est consacré en grande pompe en présence de nombreux dignitaires ecclésiastiques3.
À sa mort, le cardinal Lavigerie y est inhumé et un monument funéraire élevé en sa mémoire. Son corps repose aujourd'hui dans la crypte de la maison généralice à Rome
C'est par ces mots qu'Hussein II Bey donne au consul général de France l'autorisation d'édifier une cathédrale sur le site de l'antique Carthage, de déterminer son emplacement et de prendre tout le terrain nécessaire. Le consul charge son fils Jules de cette mission. Celui-ci, après avoir examiné attentivement les lieux, conclut que la chapelle doit être construite sur la colline de Byrsa, au centre de l'acropole punique, à l'emplacement du temple d'Esculape. Louis-Philippe Ier approuve ce projet. L'architecte choisi le conçoit avec des proportions modestes et une architecture où se mêlent les styles gothique et byzantin. Il réussit, en tout cas, à lui donner l'aspect d'un riche marabout tout en rappelant la chapelle royale de Dreux. Une croix, la seule debout à cette date en Tunisie, surmontait l'édifice2. Des descendants des familles de croisés, compagnons du souverain, participent à son financement.
Édifiée entre 1884 et 1890, sous le protectorat français, elle devient primatiale d'Afrique lorsque le titre de primat d'Afrique est restauré au profit du cardinal Lavigerie, titulaire des archidiocèses d'Alger et de Carthage unis en sa personne. Le bâtiment est consacré en grande pompe en présence de nombreux dignitaires ecclésiastiques3.
À sa mort, le cardinal Lavigerie y est inhumé et un monument funéraire élevé en sa mémoire. Son corps repose aujourd'hui dans la crypte de la maison généralice à Rome
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